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26 Juin à Paris,
Un événement historique s'est déroulé au cœur de l'Assemblée Nationale, marquant une étape cruciale dans la quête de reconnaissance de la Langue des Signes Française (LSF) et du métier d'interprète en LSF. Réunissant un groupe de délégués issus des associations regroupées sous l'égide du Mouvement des Sourds de France, cette journée a été marquée par la détermination, la passion et la conviction partagée de ces défenseurs de la langue des signes et de la culture sourde.
L'Assemblée Nationale, en tant que symbole de la démocratie et du pouvoir législatif, a servi de cadre solennel à cette rencontre décisive. Les délégués ont fait valoir avec éloquence et perspicacité la nécessité vitale de reconnaître officiellement la LSF en tant que langue à part entière, riche de son histoire, de sa grammaire et de sa vitalité culturelle. Ils ont également plaidé pour la reconnaissance du métier d'interprète en LSF, une profession indispensable pour permettre la communication fluide entre les sourds et les entendants.
La rencontre du 26 juin 1990 a été bien plus qu'une simple réunion ; c'était un appel à l'action, une déclaration d'intention ferme en faveur de l'égalité linguistique et de l'inclusion des sourds dans tous les aspects de la société. Les échanges passionnés, les débats constructifs et la collaboration sans relâche ont jeté les bases d'une nouvelle ère de reconnaissance et de respect pour la LSF et les droits des sourds.
Cette journée historique demeure un exemple inspirant de la puissance de la voix collective et de la détermination à transformer les aspirations en réalités tangibles. Grâce à l'engagement indéfectible des délégués et à leur plaidoyer inlassable, la reconnaissance de la LSF et du métier d'interprète a continué à progresser, jetant les bases d'une société plus inclusive, équitable et respectueuse de la diversité linguistique et culturelle.
3 Juillet à l'Élysée
Rendez-vous à la Présidence de la République
Entretien avec le secrétaire particulier de François MITTERAND
Quelques jours avant Noël en 1990,
Un moment historique a illuminé la scène législative française. À l'initiative de M. Laurent Fabius, l'Assemblée Nationale a adopté une Décision Modificative d'Ordre Social (DMOS) porteuse d'un message puissant et d'une avancée considérable pour les droits des enfants sourds et de leurs familles.
Cette décision a apporté un changement crucial en garantissant le libre choix de mode de communication pour les enfants sourds ainsi que leurs familles. Plutôt qu'une approche normative et unifiée, cette décision a reconnu l'importance de respecter les besoins individuels et les préférences des enfants sourds et de leurs familles en matière de communication.
En éliminant les contraintes et en favorisant une approche personnalisée, la DMOS a tracé la voie vers une société plus inclusive et respectueuse de la diversité linguistique et culturelle. Elle a permis aux enfants sourds et à leurs familles de choisir entre différentes méthodes de communication, dont la Langue des Signes Française (LSF) et d'autres formes de communication, en fonction de leurs besoins et de leurs aspirations.
La DMOS de 1990 a marqué un tournant dans la reconnaissance des droits des sourds en France, soulignant l'importance de l'autodétermination, du respect des choix individuels et du soutien à la diversité linguistique. Ce geste législatif a reflété une évolution positive vers une société où chaque enfant sourd a la possibilité de s'épanouir et de communiquer selon ses préférences, ouvrant ainsi la voie à une meilleure compréhension et à une plus grande inclusion des sourds dans tous les aspects de la vie sociale et culturelle.
19 janvier,
L'article 33 de la Loi EVIN mentionnait officiellement la LSF dans l'éducation des jeunes sourds, établissant le droit à la liberté de choix entre une communication bilingue - Langue des Signes Française et une communication orale. Les parents avaient le droit, à l'avenir, de décider du mode de communication qu'ils souhaitaient pour leur enfant dès le cycle primaire.
Enfin, une VICTOIRE est remportée… Ainsi, le congrès de Milan de 1880 concernant la non-recommandation de la Langue des Signes est annulé.
8 Mai à Valence (Drôme),
Le MDSF présent au Forum organisé par la FNSF pour poursuivant notre tâche pour la mise en application de l’Amendement FABIUS et de la Loi EVIN en présence des représentants d’Associations de sourds en France.
20 Juin à l'Assemblée Nationale (Paris),
Au côté du Vice-Président, Georges HAGE recevait diverses associations de sourds des plus représentatives des 4 coins de France.
Près de 40 délégués ont participé au débat animé d’interventions fort intéressantes : Sourds, Parents, Enseignements, Responsable d’Etablissement, ont échangé leurs points-de-vue de façon concrètes dans des termes clairs et précis.
Cette rencontre permettra aux Parlementaires de se faire nos intermédiaires auprès des instances ministérielles concernées.
8 Novembre au Sénat (Paris),
Rencontre et entretien avec Mme Marie-Claude BEAUDEAU, Sénatrice du Val d’Oise et son collaborateur
Place de la Bastille à Paris,
Manifestation de soutien à l’association « Les Sourds en Colère » pour le maintien de la reconnaissance de la LSF
8 et 9 Mai à Pierrelaye (Val d’Oise),
Le Mouvement des Sourds de France organisait ses 1ers Etats Généraux des Sourds de France en présence de Mme Dominique GILLOT, Députée du Val d’Oise.
À l’issue de 2 journées de réunions et de débats, 21 propositions avaient été officiellement retenues et ont été remises à Mme Dominique GILLOT.
30 Juin 1998,
La diffusion du rapport final, renfermant les 115 propositions, a constitué un moment d'une importance significative. À travers ce document, la reconnaissance et la réalisation de nos efforts se sont concrétisées de manière éclatante. C'est avec une grande satisfaction que nous avons constaté que bon nombre de nos idées et recommandations (représentant 60% de l'ensemble) avaient été soigneusement retenues et intégrées dans ce rapport.
Cette reconnaissance de nos propositions dans le rapport final a véritablement renforcé notre conviction en l'impact positif de notre travail et de notre dévouement en faveur de la cause. Chaque proposition retenue représente un pas en avant vers une société plus inclusive, équitable et sensible aux besoins des sourds. C'est le résultat de notre engagement soutenu, de notre dialogue constructif et de notre détermination à faire entendre les voix et les aspirations des personnes sourdes.
Cet accomplissement nous rappelle que chaque contribution compte, que chaque idée partagée peut façonner l'avenir et que chaque pas vers l'avant est le fruit d'une collaboration collective. En voyant nos recommandations prises en compte, nous trouvons la validation de notre travail acharné et le moteur pour continuer à défendre avec passion les droits, la dignité et la pleine participation des sourds au sein de la société. Ce rapport final ne marque pas seulement un aboutissement, mais il incarne également un nouveau départ vers des possibilités plus vastes et un avenir plus radieux pour la communauté sourde.
27 Février au parvis des droits de l'homme - Paris,
2ème Marche nationale jusqu'au Ministère des Affaires Sociales en présence de Mme Dominque GILLOT, Députée du Val d'Oise et autrice du rapport du "Droit des Sourds" et ancienne Présidente du CNCPH.
Plus de 3000 personnes avaient répondu à son appel pour revendiquer le droit des Sourds
Le 30 novembre à Paris,
Une vague d'espoir et de détermination s'est répandue dans les rues de la capitale. La scène était marquée par une manifestation nationale devant le Ministère de la Culture, un rassemblement porté par une cause cruciale : l'accès équitable à la télévision pour les spectateurs sourds. Ces citoyens, qui s'acquittent eux aussi de la redevance audiovisuelle, ont uni leurs voix pour mettre en lumière une lacune majeure : l'absence flagrante de sous-titrage dans les programmes télévisés.
Dans un monde où la communication est le fondement de la compréhension mutuelle, le manque d'accessibilité à l'information visuelle constitue une barrière à la pleine participation de la communauté sourde. Cette manifestation était bien plus qu'un simple rassemblement, c'était une manifestation de l'espoir, une revendication de droits longtemps négligés et une déclaration de dignité. Les pancartes portaient des slogans puissants, les mains s'exprimaient en langues des signes, et les cœurs étaient remplis d'une passion indomptable pour le changement.
La scène devant le Ministère de la Culture était le symbole d'une quête collective pour la justice et l'égalité. Les spectateurs sourds ne réclamaient pas des faveurs, mais simplement l'accès à ce à quoi chaque citoyen a droit : une information claire et un divertissement inclusif. La manifestation était un rappel poignant que chaque voix, chaque signe et chaque geste compte dans la lutte pour un avenir où la diversité est célébrée et où chaque individu peut participer pleinement à la société.
Au-delà des bannières et des discours, cette manifestation était le reflet de la détermination inébranlable des spectateurs sourds et de leurs alliés à faire en sorte que leur message soit entendu. C'était un appel à l'action, un appel à une transformation profonde et durable dans la manière dont les médias sont produits et diffusés. Cette journée restera gravée dans les annales de l'histoire en tant qu'exemple inspirant de la puissance du rassemblement pacifique et de la lutte pour l'égalité, l'accessibilité et la justice pour tous.
Discussion avec le collaborateur de Mr Renaud DONNEDIEU DE VABRES, Ministre de la Culture
À la sortie du Ministère, Patrick LIGER, Président du MDSF donne le résumé de l'entretien avec le collaborateur
Sous l'égide du C.A.A.S.A, 2 associations lyonnaises organisent le rassemblement devant la Direction régionale de France 3 à Lyon l'accessibilité et la justice pour tous.
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