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Au cœur de Paris, dans la rue des Moulins, une lumière éclatante de compassion et d'innovation a brillé grâce à l'abbé de l'Épée. C'est dans cette rue que naquit la toute première école dédiée aux personnes sourdes-muettes, un lieu qui allait devenir une source d'espoir et de transformation pour des générations à venir.
L'abbé de l'Épée, porteur d'une vision résolument progressiste et empreinte de bonté, ouvrit les portes de sa maison pour accueillir les sourds-muets, longtemps marginalisés et mal compris par la société. Sa demeure devint un havre d'apprentissage, de communication et de compréhension mutuelle, où les barrières de silence furent brisées et les esprits illuminés par le langage des signes.
Au fil des jours et des leçons dispensées rue des Moulins, une révolution tranquille se produisit. L'abbé de l'Épée ne se contenta pas d'enseigner, il offrit aux sourds-muets une véritable opportunité de s'exprimer, d'apprendre et de se connecter avec le monde qui les entourait. Chaque signe, chaque geste, chaque interaction était une pierre précieuse ajoutée à la construction d'une nouvelle manière de comprendre et de communiquer.
Bien que la maison qui a vu naître cette extraordinaire aventure ait été démolie en 1876, son héritage continue de briller comme une étoile dans le firmament de l'histoire. L'abbé de l'Épée a insufflé une vie nouvelle à la manière dont nous percevons et respectons la communauté sourde, ouvrant la voie à l'éducation, à la compréhension et à la reconnaissance de la langue des signes.
Aujourd'hui, nous honorons cette lumière pionnière qui a guidé le chemin vers une meilleure compréhension et une plus grande inclusion. L'école rue des Moulins demeure un symbole vibrant de l'importance de la compassion, de l'éducation et de la persévérance, et rappelle à chacun d'entre nous que les actes de bienveillance peuvent façonner le cours de l'histoire.
Dans le paysage de l'éducation pour les sourds-muets, une figure éminente émerge avec éclat : Ferdinand Berthier. Son parcours exceptionnel, depuis ses débuts en tant que professeur à l'Institut National des Jeunes Sourds de Paris (INJS), jusqu'à ses réalisations ambitieuses, a laissé une empreinte indélébile sur l'histoire de la communauté sourde.
Devenu sourd lui-même, Ferdinand Berthier était doté d'une vision unique et d'une détermination inébranlable. À l'INJS, il s'est consacré à l'éducation et à l'autonomisation des sourds, créant ainsi un pont entre deux mondes, celui du silence et celui de la connaissance. Ses compétences pédagogiques, son empathie profonde et sa compréhension des besoins de la communauté sourde en ont fait un professeur d'exception.
Mais Ferdinand Berthier ne s'est pas contenté d'enseigner, il a semé les graines d'un changement majeur. Sa vision allait bien au-delà de la salle de classe. Il a édifié pas moins de 125 écoles pour les sourds, jetant ainsi les bases d'une éducation plus accessible et élargie à travers la France. Grâce à ses efforts, il a ouvert des portes vers un avenir plus prometteur pour les générations futures.
Cependant, Ferdinand Berthier n'a pas seulement influencé l'éducation. Il a également ouvert des voies vers l'autonomie et l'égalité pour la communauté sourde. En obtenant des droits civils essentiels, tels que le droit au mariage, il a permis à ceux qui étaient autrefois marginalisés de prendre leur place au sein de la société et de vivre pleinement leur vie.
Mais son héritage ne s'arrête pas là. Ferdinand Berthier a inspiré un sentiment d'identité et de fierté parmi les sourds. Il a encouragé la préservation de la langue des signes et de l'histoire de la communauté, poussant chacun à développer son âme combattante pour défendre ces aspects essentiels de leur identité.
Ainsi, Ferdinand Berthier reste une figure éclatante dans les annales de l'histoire des sourds. Son dévouement, sa détermination et sa vision audacieuse ont illuminé la voie vers l'éducation, l'égalité et l'émancipation. Son legs perdure dans chaque école qu'il a créée, dans chaque sourire d'un sourd-muet épanoui et dans chaque avancée vers une société plus inclusive.
8 congrès internationaux se sont tenus :
1878 - Paris (France)
1880 - Milan (Italie)
1883 - Bruxelles (Belgique)
1889 - Paris (France)
1893 - Chicago (USA)
1896 - Genève (Suisse)
1900 - Paris (France)
Du 6 au 11 septembre à Milan (Italie),
Pendant cette période, s'est tenu le Congrès International des Sourds-Muets, au cours duquel des mesures restrictives ont été prises à l'encontre de l'utilisation de la Langue des Signes (LS).
9 autres congrès internationaux se tenus jusqu'en 1937
Du 31 juillet au 6 août 1937,
Paris a été le théâtre du 5ème Congrès international des Sourds, marqué par un thème percutant : "Ni Pitié, Ni Assistance - Les Sourds-Muets Réclament l'Instruction Obligatoire et le Droit de Vivre en Travaillant". Cet événement a réuni des esprits visionnaires et des défenseurs ardents des droits des sourds, mettant en lumière leur quête d'égalité, d'éducation et d'opportunités professionnelles. Bien que ce métier d'interprète en langue des signes française n'ait pas encore été créé, les discussions se sont déroulées en présence d'une interprète pionnière. Ce congrès a véritablement été un moment fondateur où les voix des sourds ont été élevées pour revendiquer leur place au sein de la société et leur droit fondamental à une vie épanouissante et autonome.
Lucien Morel, un militant sourd exceptionnel, s'est engagé avec passion pour la reconnaissance de l'identité sourde et pour une éducation équivalente de la maternelle à l'université. Convaincu que l'éducation était la clé de l'autonomie et de l'inclusion, il a lutté pour briser les barrières et créer des opportunités pour les sourds à chaque étape de leur parcours éducatif. Sa vision audacieuse et son héritage persistent, inspirant les générations futures dans leur quête d'égalité et de dignité.
2 Août 1949,
Denis Cordonnier, en tant que Député du Nord, a laissé une empreinte significative avec la loi qui porte son nom. L'article 10 de la loi Cordonnier se dresse comme un pilier en vue de garantir une instruction équitable pour les sourds-muets. Cependant, malgré cette avancée, la loi demeure en quête de perfectionnement. L'engagement de Denis Cordonnier témoigne de sa volonté inébranlable de créer des fondements pour une éducation inclusive et adaptée, tout en rappelant que le chemin vers l'égalité totale est un voyage constant.
18 Septembre à Rome (Italie),
La création de la Fédération Mondiale des Sourds (FMS) marque un tournant historique dans la lutte pour les droits et la reconnaissance des personnes sourdes à l'échelle internationale. Cette initiative cruciale trouve ses racines au Congrès International des Sourds-Muets, qui s'est tenu à Rome. Réunissant des esprits visionnaires et des défenseurs engagés, ce congrès a servi de catalyseur à la naissance de la FMS.
Fondée à Rome, cette organisation mondiale s'est donné pour mission de rassembler les communautés sourdes du monde entier, transcendant les frontières géographiques et culturelles. La FMS se profile comme une voix unifiée pour les droits, l'inclusion et la promotion de la langue des signes dans tous les aspects de la vie sociale et publique.
La création de la FMS représente un grand pas vers la sensibilisation à la diversité linguistique et à la culture sourde, tout en œuvrant à l'élimination des obstacles qui entravent la pleine participation des personnes sourdes à la société mondiale. Les piliers fondamentaux de la FMS résident dans la reconnaissance de la langue des signes comme une langue à part entière, la défense des droits à l'éducation, à l'emploi et à la participation politique, ainsi que la création d'une plateforme pour partager les meilleures pratiques et les expériences des communautés sourdes à travers le monde.
La Fédération Mondiale des Sourds, fruit de l'engagement des pionniers du mouvement sourd et de leur vision d'un monde plus inclusif, continue d'œuvrer avec détermination pour un avenir où la diversité linguistique et culturelle est célébrée, où les droits fondamentaux sont respectés et où la voix des personnes sourdes est entendue aux quatre coins de la planète.
La Langue des Signes réacquiert progressivement sa place légitime, marquée par un développement accru de recherches et d'activités qui lui sont consacrées. Cependant, il n'existe pas de législation formelle reconnaissant officiellement la Langue des Signes Française (LSF).
Pendant qu'une Fédération Nationale des sourds, la « Confédération Nationale des Sourds de France (CNSF) », aujourd'hui devenue la FNSF, existait déjà, certaines personnes sourdes, ainsi que des parents d'enfants sourds et d'autres individus engagés dans la défense des droits des personnes sourdes, ne paraissaient pas entièrement satisfaits de cette Fédération. À leurs yeux, cette dernière semblait trop figée dans une posture d'immobilisme vis-à-vis des revendications.
Au sein de notre Mouvement Des Sourds de France, nos efforts se concentrent sur les actions suivantes : mener à bien le processus législatif lié à la première proposition de loi visant à officialiser la reconnaissance de la Langue des Signes Française (LSF) et à établir un corps d'interprètes d'état spécialisés en LSF.
Georges HAGE, Député du Nord,
Georges HAGE a brillé en tant que précurseur en comprenant pleinement l'importance cruciale de la langue des signes française (LSF). Il s'est rapidement engagé à collaborer étroitement avec les éminents membres de notre mouvement, dans le but de trouver les moyens appropriés pour obtenir une reconnaissance officielle de la LSF et établir la profession d'interprète en langue des signes française. Georges a déposé une première proposition de loi en ce sens le 23 avril 1986, malheureusement non adoptée.
Cependant, grâce à la persévérance de Georges HAGE, plusieurs années plus tard, une coalition de députés s'est formée sous son impulsion pour élaborer une proposition de loi visant cette reconnaissance. En 1999, cette initiative a porté ses fruits, ouvrant la voie à son intégration ultérieure dans le cadre législatif, notamment à travers la fameuse loi du 11 février 2005, désormais familière à tous.
L'engagement visionnaire de Georges HAGE et son rôle central dans cette avancée restent des exemples concrets de leadership éclairé et d'actions décisives en faveur de la reconnaissance et de l'intégration de la langue des signes française au sein de notre société.
16 Novembre à Lille (Nord),
Marche régionale sous l’égide d’un front commun qui s’appellera « MOUVEMENT DES SOURDS"
28 Novembre,
Naissance de l’association Mouvement Des Sourds (MDS)
La naissance de l'association Mouvement Des Sourds (MDS) marque un tournant significatif dans l'histoire des droits et de la reconnaissance des sourds. Fondée avec détermination et passion, cette association incarne l'unité et la voix collective des sourds pour l'égalité, l'éducation et l'inclusion. Depuis sa création, le MDS œuvre inlassablement pour briser les barrières de communication, promouvoir la langue des signes et défendre les droits fondamentaux des sourds dans tous les aspects de la société. Cette naissance symbolise un engagement résolu envers un avenir où les sourds sont reconnus, respectés et célébrés pour leurs contributions uniques et précieuses.
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